Une cellule de prévention des conflits d’intérêts a été créée par l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC).
Objectif: surveiller, contrôler et suivre les situations de conflits d’intérêts dans les secteurs public et privé. Enfin, prendre les mesures qui s’imposent au cas échéant.
La cellule a également pour mission de répondre aux consultations reçues par l’INLUCC concernant les situations de conflit d’intérêts potentiels et de préparer des lignes directrices liées à la prévention des conflits d’intérêts.
Créée depuis le 20 janvier 2021 sous la supervision directe du président de l’Instance, elle assure le suivi des engagements des structures des secteurs public et privé dans les politiques de conflits d’intérêts.
Dans son dernier bulletin hebdomadaire (janvier 2021), l’INLUCC fait savoir que la création de cette structure de prévention des conflits d’intérêts s’inscrit dans le cadre de concrétisation de son rôle national dans la lutte contre la corruption et son interaction avec son environnement.
Devant la confusion de plus en plus fréquente des intérêts publics et privés, les situations de conflits d’intérêts sont devenues au cours de la dernière période, plus fréquentes.
Elle rappelle que la scène politique tunisienne a connu une polémique sans précédent, sur fond de suspicion de “conflit d’intérêts” qui a causé la chute du gouvernement d’Elyes Fakhfakh.
L’ l’INLUCC assure avoir transmis à la justice des documents relatifs à la déclaration de biens et aux soupçons de conflit d’intérêts qui touchent l’ancien chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh.
Aujourd’hui, la Tunisie a besoin, selon certaines organisations non gouvernementales et experts, d’un cadre législatif strict et clair qui criminalise les conflits d’intérêts et légalise le passage du travail gouvernemental au travail privé d’une manière qui préserve les intérêts de l’Etat.