La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé un prêt de 300 millions d’euros (soit près de 970 millions de dinars) à la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG).
L’accord de prêt a été signé à Tunis, mercredi 3 février 2021, entre le PDG de la STEG, Hichem Anane, et le chef du bureau de la BERD en Tunisie, Antoine Sallé de Chou.
Ce programme de financement de 300 millions d’euros vise à maintenir la stabilité du secteur de l’énergie en Tunisie, durant la pandémie du coronavirus, selon un communiqué de la BERD. Il permettra à la STEG de mettre en œuvre une feuille de route ambitieuse qui ancrera le passage vers une entreprise plus durable.
Le programme de financement en question se compose de deux mécanismes. Le premier, d’un montant de 100 millions d’euros, vise à une stabilisation immédiate dans le cadre du Programme d’appui des infrastructures essentielles de la BERD.
Le deuxième, d’un montant maximal de 200 millions d’euros, aidera à financer les engagements à court et à moyen terme de la STEG.
En outre, la Délégation de l’Union européenne en Tunisie accordera une subvention à des fins d’investissement d’un montant maximal de 20 millions d’euros pour financer la mise en œuvre d’un système de planification des ressources de l’entreprise, une étape nécessaire pour la modernisation de la STEG.
Pour sa part, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) octroiera une subvention de 400 000 euros, au titre du programme de transfert de technologies environnementales de la BERD, axé sur la promotion d’investissements dans le traitement des eaux usées et le recyclage.
Le programme de financement s’accompagnera d’une feuille de route détaillée dans une perspective de réforme et de durabilité énergétique. L’objectif étant d’améliorer la gouvernance d’entreprise et climatique au sein de la société, par une meilleure gestion financière et la promotion de l’inclusion afin de favoriser l’égalité des chances et l’évolution de carrière des femmes et des jeunes.
La feuille de route prévoit, entre autres, un ensemble complet de mesures de coopération technique et des dons à des fins d’investissement de 2,5 millions provenant de l’Union européenne, 75 000 euros du FEM, 1,2 million du secrétariat d’Etat à l’Economie de la Suisse, 140 000 euros du Fonds multidonateurs de la BERD pour la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen (Allemagne, Australie, Espagne, Finlande, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Chine), et 200 000 euros du Fonds spécial des actionnaires de la BERD.