Hichem Mechichi, chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim, a reçu, mercredi 3 février 2021, au palais du gouvernement à La Kasbah des représentants des syndicats sécuritaires.
Il s’agit du Syndicat du personnel de la direction générale des unités d’intervention, de l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité, du Syndicat général de la garde nationale, du Syndicat du personnel de la direction générale de la sûreté publique et de l’Union des syndicats de la protection civile.
D’après Mechichi, cité dans un communiqué, cette rencontre est l’occasion d’écouter les préoccupations de la famille sécuritaire élargie. Il a à ce propos, souligné la disposition de son gouvernement à interagir favorablement avec l’ensemble des revendications soumises à la primature, citant en particulier, l’accélération de l’examen des projets d’amendement des lois organiques des forces de sécurité intérieure, tous corps confondus, la révision des parcours professionnels des agents de manière à conférer plus d’efficacité à l’action sécuritaire.
” Le pays est en guerre continue contre le terrorisme et le crime organisé “, a-t-il rappelé.
Evoquant les derniers troubles qui ont secoué le pays, Mechichi a souligné que l’Etat est le garant du droit de manifester, assurant que l’institution sécuritaire est chargée d’encadrer les mouvements de protestation ” pacifiques ” et ” légitimes.
En revanche, il dénonce les actes de violence qui ont accompagné les protestations, citant en particulier, le pillage des biens publics et privés.
Le chef du gouvernement a tenu à saluer les efforts fournis par tout le personnel, de l’institution sécuritaire, particulièrement en ces temps de pandémie où plusieurs sécuritaires avaient péri des suites du coronavirus.
Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, mardi après-midi, une visite ” non annoncée au siège du ministère de l’Intérieur, où il a tenu une séance de travail avec des cadres sécuritaires, en présence de Hichem Mechichi.
Au cours de cette rencontre, l’accent a été mis sur la nécessité d’unifier l’action syndicale dans le sens de la création d’une Union générale des forces de sécurité intérieure.