Le comité sectoriel du syndicat des médecins, des médecins dentistes et des pharmaciens hospitalo-universitaires a décidé d’observer une grève de trois jours, du 23 au 25 février 2021.
Motif: application de l’accord du 6 octobre 2020 entre le syndicat et le gouvernement qui stipule le paiement des salaires pour les cours de formation et d’enseignement.
Le porte-parole de l’UGTT, Sami Tahri, indique, dans une déclaration à la TAP, que la décision du comité sectoriel prise lors de sa réunion intervient en réaction à la politique d’atermoiement adoptée envers leur revendication.
Des compétences dans le secteur de la santé, dont des médecins, des pharmaciens hospitalo-universitaires ont assuré durant des années la formation des cadres sans toutefois mettre en valeur leurs efforts.
Les médecins, médecins dentistes et pharmaciens hospitalo-universitaire dont le nombre est estimé à 2 500 cadres, qui enseignent dans les facultés de médecine et assurent une formation aux étudiants dans différentes spécialités et les assistent dans leur stage n’ont pas eu leur droit, a noté Tahri.
Ces cadres ont offert une formation grâce à des efforts exceptionnels déployés qui ont permis à la Tunisie d’avoir un système de santé efficace.
Mais, a-t-il poursuivi une telle situation risque de porter atteinte à tout le système. La partie gouvernementale n’a fait que présenter des promesses de publier les décrets sans aucune décision effective, a-t-il regretté. Un climat de tension caractérise le secteur parmi les médecins et les pharmaciens hospitalo-universitaires, mettant en garde contre une probable démission collective soit une absence totale des compétences dans le secteur de santé en cas de non satisfaction des revendications, a encore signalé la même source.