Le déficit de la balance commerciale énergétique s’est allégé, à fin 2020, de 38%, pour se situer au niveau de 4,6 milliards de dinars (contre 7,5 milliards de dinars en 2019), dans une conjoncture caractérisée par une crise économique, résultant de la pandémie de la COVID-19, c’est ce qui ressort des derniers indicateurs publiés, récemment, par l’Observatoire national de l’énergie (ONE).
De même, le déficit de la balance de l’énergie primaire a régressé de 11%, l’équivalent de 650 mille Tep, d’où l’amélioration de niveau de l’indépendance énergétique, passant de 41% en 2019 à 43% en 2020.
L’ONE fait état, aussi, de la baisse de la production de pétrole brut de 912 mille barils (-7%), contre une hausse de la production de gaz naturel de 61 mille Tep (4%) et l’augmentation de la redevance sur le gazoduc acheminant le gaz algérien vers l’Italie de 85 mille Tep (19%).
L’observatoire souligne par ailleurs une baisse de la demande de gaz naturel de 269 mille Tep (-5%) et de produits pétroliers de 382 mille Tep (-8%), ainsi que de la production d’électricité de 525 millions de Kw/h (-3%).
De même, la moyenne du prix du baril de pétrole a baissé, durant l’année 2020, de 35%, pour se situer au niveau de 41 dollars (contre 64 dollars en 2019).