Le ministère du Commerce a décidé, vendredi 19 février, de fixer les prix de vente des résidus de soja produits localement à 1 624 dinars la tonne (y compris la TVA), lesquels prix sont adoptés directement du producteur aux autres parties spécialisées en fourrages et aux éleveurs comme un premier pas pour mettre en application l’ensemble des mesures en faveur du secteur des fourrages.
Le département du Commerce ajoute sur sa page Facebook que les prix fixés par l’administration sont liés à ceux pratiqués dans l’importation du soja et les différentes composantes de cette matière, en ce sens que ces prix sont négociables soit par l’augmentation ou par la réduction.
Le ministère est parvenu, le 16 février 2021, dans le cadre de la coopération avec les représentants du secteur agricole et du patronat, à adopter une liasse de mesures afin de soutenir le secteur des fourrages, à savoir la fixation des critères nécessaires pour la redistribution des parts de son et de blés fourragers, mais aussi pour l’octroi des parts supplémentaires en blés fourragers afin de répondre aux besoins de certaines régions et de coordonner avec les différents départements ministériels et les structures administratives concernées.
Il a affirmé qu’il va lutter contre la contrebande ” des poussins ” (volaille), outre la mise en œuvre d’un programme de contrôle des abattoirs anarchiques et le pourvoi du financement nécessaire pour permettre aux groupements interprofessionnels de constituer des stocks stratégiques régulateurs en produits alimentaires (œufs et lait…).
L’effort sera focalisé sur l’encouragement de l’exportation des produits agricoles en permettant aux exportateurs de bénéficier des subventions pour couvrir le coût du transport ou sa moitié au compte du fonds de promotion des exportations.
Présidée par le ministre du Commerce, Mohamed Bousaïd, la réunion a vu la participation de représentants de l’UTICA, de l’UTAP, du ministère de l’Agriculture et de l’Office des céréales (OC).