Comme chaque année, Forbes vient de publier le classement 2021 des 100 premiers dirigeants d’affaires du Moyen-Orient. Parmi on compte 3 femmes, dont une Tunisienne en la personne de Jalila Mezni (SAH).
Les dirigeants de Forbes en substance que le Moyen-Orient a été le témoin d’une corporatisation à grande échelle dans les entreprises et départements publics, les entreprises familiales et même les régulateurs au cours de l’année 2020. Les grandes organisations publiques ont été restructurées et sont désormais gérées comme des entreprises, ce qui a amélioré les normes de gouvernance d’entreprise dans la plupart des pays du Moyen-Orient, «… ce qui a à son tour accru le niveau d’autorité et de responsabilité des PDG d’un large éventail d’entreprises de la région ».
Toujours selon le magazine américain, le secteur gouvernemental (public) n’est pas en reste, car lui a subi une consolidation, ayant entraîné un regain d’intérêt pour libérer de la valeur. « Par exemple, ASYAD a rassemblé trois des ports et zones franches d’Oman, entre autres actifs, afin de maximiser les rendements financiers et l’impact économique des investissements logistiques du gouvernement, et ADNOC a répertorié sa branche de distribution et a levé des fonds en se désengageant d’autres actifs tels que les pipelines ».
Et d’ajouter : « Les entreprises familiales, qui sont traditionnellement des entreprises privées opaques, ont accru leur professionnalisme, quelques-unes d’entre elles ayant même opté pour une introduction en bourse… Bien que ces entreprises soient toujours détenues majoritairement par la famille, les inscriptions apportent un niveau plus élevé de responsabilité aux actionnaires minoritaires ainsi qu’une gouvernance d’entreprise améliorée ».
Pour effectuer son classement des “meilleurs PDG“, Forbes s’est basé sur plusieurs critères, à savoir :
- la taille de l’entreprise qu’ils dirigent en termes de revenus, d’actifs et d’employés ;
- l’impact du PDG et de l’entreprise sur leur industrie, leur communauté et leur pays ;
- la croissance de l’entreprise et les réalisations du PDG au cours de la dernière année ;
- l’expérience du PDG dans son rôle actuel ainsi que son expérience globale ; les réalisations personnelles du PDG, y compris les mandats d’administrateur et les initiatives sociales ;
- les Honneurs et récompenses des gouvernements et des associations reconnues.
Ceci étant, on se demande comment il ne figure pas plus de PDG d’entreprises tunisiens, même si notre pays ne compte pas d’entreprises de grande taille. C’est d’autant plus curieux qu’il existe beaucoup d’autres entreprises plus grandes que SAH.