L’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) a soumis à l’ARP, un certain nombre de propositions dans le cadre de l’amendement du code de l’eau, relatives notamment au principe du ” pollueur payeur ” et plus précisément en ce qui concerne la pollution de l’eau, a indiqué le coordinateur de l’observatoire, Alaa Marzouki, cité par l’agence TAP.
Ces propositions présentées à l’ARP à maintes reprises ont été formulées sur la base d’une enquête d’investigation sur la pollution de l’oued de Medjerda, publiée en septembre 2020 par l’Agence TAP, avec pour intitulé “Une pollution biologique et chimique étouffe l’oued de Medjerda, source de vie pour la Tunisie et l’Algérie”.
Cette affaire est devenue un sujet de préoccupation publique surtout que l’oued est exploité pour l’alimentation du barrage de Sidi Salem, destiné à l’approvisionnement d’un nombre important de citoyens en eau potable.
Marzouki a exprimé son étonnement quant a la demande faite par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, au ministre des Affaires locales et de l’Environnement par intérim et au ministre de l’Agriculture par intérim, ainsi qu’aux établissements publics concernés, de présenter un rapport sur la pollution des eaux du barrage de Sidi Salem, dans un délai ne dépassant pas les 48 heures, alors que des études réalisées par les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture, ainsi que des rapports et des articles de presse prouvent cette pollution.
La Commission de l’agriculture à l’ARP, a pris connaissance des propositions avancées par l’OTE, a-t-il noté, estimant que des avancées ont été réalisées dans le cadre de l’amendement du code de l’eau et de l’adoption du principe du pollueur payeur, pour faire face aux dépassements notamment dans les forêts.
Il a fait savoir, dans ce cadre, qu’une étude sera publiée prochainement, dans ce sens, laquelle comprend plusieurs volets, dont les violations affectant les ressources naturelles en Tunisie, les sources de la pollution…