Cinq associations concernées par les activités électorales ont lancé jeudi une campagne visant une réforme ” globale ” et ” approfondie ” du système électoral.
Baptisée (Hel Chantier) ” entamer les travaux en français “, cette campagne a pour objectif d’inciter les décideurs à rompre avec les anciennes pratiques et à entamer des réformes, ” globales ” ” approfondies ” et ” participatives ” du système électoral.
Il s’agit de la coalition Awfiya, du Centre tunisien méditerranéen, de l’Observatoire Chahed pour le contrôle des élections et le renforcement des transitions démocratiques, du réseau Mourakiboun et de l’Association jeunesse sans frontières.
D’après Brahim Zoghlami, membre de la coalition Awfiya, qui s’exprimait lors d’un point de presse, le système électoral en Tunisie souffre aujourd’hui de plusieurs lacunes et manquements. Il a dans ce sens appelé à l’amendement de la loi organique relative aux élections et référendums, à la modification de la loi portant organisation de l’Instance supérieure indépendante des élections et de celle relative à la Cour des comptes.
Zoghlami a jugé ” indispensable ” de remplacer les décrets-lois publiés dans ce domaine depuis 2011 par des lois organiques conformément aux dispositions de la Constitution de 2014.
Autre proposition avancée par Zoghlami, la révision des solutions provisoires, et la promulgation de lois organiques relatives à la répartition des circonscriptions lors des législatives et l’organisation des sondages d’opinion.