Carthage Cement est vraisemblablement tirée d’affaire, a souligné l’intermédiaire en Bourse BNA Capitaux, dans une note d’analyse réservée à la cimenterie, intitulée “Carthage Cement : Renaissance d’un colosse”.
La BNA a indiqué que “le colosse industriel du secteur du ciment a réussi, à travers les efforts de son management, sa restructuration financière, en collaboration avec ses créanciers”, et ce, dans le cadre d’une “relation gagnant-gagnant entre les actionnaires et les créanciers qui ont réalisé en début de l’exercice 2020 une restructuration des ressources du bilan”.
En fait, les créanciers ont souscrit à l’augmentation du capital de Carthage Cement qui a porté le capital de 172,1MD à 343,6 MD.
Ainsi, “les comptes définitifs audités de la société de 2020, affichent un chiffre d’affaires de 253MD quasiment en ligne avec les prévisions annoncées par le management en Décembre 2020, et un bénéfice net de 19,4MD contre 17,6MD prévu soit + 10,2%. L’EBITDA de la société au 31/12/2020 a atteint 100,7MD en croissance de 46,2% par rapport à 2019 “.
Il est à noter que la société a procédé au courant de 2020, à une prise de participation à hauteur de 49% dans le capital d’une société Italienne PETROCE M, cliente de Carthage Cement avec un volume d’affaires de 2,2MD, représentant 25% des exportations en 2020.
L’intermédiaire en bourse a rappelé que 5 candidats ont été retenus pour la cession de la participation de l’Etat, dont 3 groupes de renommée mondiale et opérant sur le marché Tunisien. “Tous les candidats retenus ont présenté un plan de développement pour la cimenterie. L’opération sera bouclée d’ici Mars 2021”.