L’association “la Ruche de Tozeur” pour la citoyenneté active va prochainement lancer son premier projet d’économie sociale et solidaire (ESS), révèle Salem Ben Selma, membre de l’association, cité par la TAP.
Ce projet consiste en la création d’une première plateforme électronique pour la commercialisation des dattes et la mise en place d’un marché solidaire dans la ville de Tozeur pour aider les artisanes de la région à écouler leurs produits.
Les deux projets ont reçu l’approbation finale, a-t-il indiqué, en marge d’une rencontre-débat sur la loi de l’économise sociale solidaire organisée par l’association.
L’association se penche sur la préparation matérielle de ces deux projets en partenariat avec des acteurs régionaux et locaux; lesquels projets visent à soutenir et à renforcer l’autonomie de la femme oasienne et les agriculteurs de la région pour commercialiser leurs produits.
Des députés de la région ont participé et animé cette table ronde au cours de laquelle ont été présentées la loi organisant l’économie sociale et solidaire et les défis liés à son application concrète ainsi que les opportunités offertes en rapport avec le modèle de développement dans le gouvernorat de Tozeur.
Dans une intervention, le directeur régional de l’emploi, Zouhair Hamdi, a passé en revue la politique nationale et l’approche régionale en matière d’emploi et présenté, à cette occasion, la plateforme participative régionale et son rôle dans le suivi et l’aide apportée aux jeunes promoteurs.
Il a évoqué la plateforme régionale, lancée à l’initiative de certaines structures publiques, et qui sera généralisée à l’échelle nationale, soulignant son rôle majeur dans l’attraction d’investisseurs étrangers pour deux projets importants. Il s’agit de créer, à Hezoua, une coopérative de pasteurisation et de commercialisation du lait de chamelle, financée par l’Agence de coopération allemande (GIZ), et de mettre en place une coopérative agricole à Tozeur.
Il a, aussi, parlé du partenariat conclu entre la région de Tozeur et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce programme accompagnera 300 projets dans les six gouvernorats du sud tunisien, a-t-il indiqué.
Des artisans et activistes de la société civile ainsi que le représentant du Pôle de l’économie sociale et solidaire étaient présents à cette table ronde.