” Les marges d’action pour éviter un changement climatique dangereux en limitant le réchauffement de la planète à 1,5° C, conformément à l’Accord de Paris, se rétrécissent rapidement et la planète a plus que jamais besoin de transformations rapides et efficaces “, a indiqué mardi, le directeur général de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, Francesco La Camera.
Participant au Dialogue virtuel de Berlin sur la transition énergétique, La Camera a ajouté ” le chemin à parcourir est difficile….et l’heure est à l’action. Les pays du monde doivent prendre l’initiative de lancer des politiques énergétiques en phase avec les exigences du 21ème siècle en termes du climat, de prospérité et d’équité “.
Le Dialogue virtuel de Berlin sur la transition énergétique a aussi été l’occasion de présenter un aperçu du rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables sur les ” Perspectives des transitions énergétiques dans le monde ” qui comporte une série de propositions visant à aider les pays du monde à rattraper le retard accusé en matière de transition énergétique et à établir un nouveau système énergétique mondial.
Selon ce rapport, une combinaison de technologies est nécessaire pour maintenir la planète sur une trajectoire climatique de 1,5 ° C. Ces technologies devraient favoriser les systèmes électriques dé-carbonés reposant sur les énergies renouvelables ; l’utilisation accrue de l’électricité dans les bâtiments, l’industrie et les transports pour soutenir la dé-carbonisation, la production et l’utilisation d’hydrogène vert et de carburants synthétiques et la valorisation énergétique de la biomasse.
Toujours, selon ce rapport, les investissements dans la transition énergétique devront augmenter de 30% par rapport aux investissements prévus pour atteindre un total de 131 000 milliards USD d’ici 2050, ce qui correspond à 4,4 billions USD en moyenne chaque année.
Les politiques sociales et économiques nationales devraient par ailleurs jouer un rôle fondamental dans la réalisation de la transition énergétique à la vitesse nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 ° C.