Le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, s’est entretenu, jeudi 18 mars, au ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris, avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.
La rencontre a porté sur les dossiers de coopération bilatérale pour la période à venir, dont les préparatifs de la 3ème réunion du Haut conseil de coopération tuniso-française qui constituera une occasion importante de consolider davantage le partenariat et l’adapter aux exigences de la conjoncture actuelle, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Jerandi s’est félicité de la profondeur des relations tuniso-françaises à tous les niveaux, réaffirmant la volonté de la Tunisie de développer la coopération déjà fructueuse entre les deux pays amis, de renforcer le partenariat économique existant et d’impulser davantage les investissements français en Tunisie.
Il s’agit, a-t-il dit, de répondre au mieux aux exigences de la situation actuelle et de soutenir les efforts nationaux visant à faire face aux répercussions économiques et sociales de la crise sanitaire.
De son côté, Le Drian a salué la solidité des liens unissant les deux pays, affirmant que la Tunisie reste un partenaire essentiel et important pour la France.
Le Chef de la diplomatie française a, en outre, réitéré l’engagement permanent et constant de son pays à soutenir la Tunisie dans tous les domaines.
Par ailleurs, Jerandi a informé son homologue français des préparatifs en cours pour le XVIIIe Sommet de la Francophonie qui aura lieu en novembre 2021 à Djerba, mettant l’accent sur la détermination de la Tunisie à mobiliser tous les moyens permettant d’assurer le succès de cet événement international important et sur la nécessité de poursuivre la coordination et les concertations pour y parvenir.
Les deux ministres ont également échangé les points de vue sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la coopération face aux répercussions de la crise sanitaire mondiale ainsi que l’évolution de divers dossiers régionaux. Ils ont, dans ce sens, insisté sur la nécessité de poursuivre la coordination et la concertation sur ces dossiers.