Les textes de loi régissant les périodes des soldes seront radicalement révisés, a indiqué samedi le directeur de la concurrence et du contrôle économique au ministère du Commerce, Houssem Touiti, expliquant que les lois actuelles “ne sont plus en adéquation avec les nouveaux modes de consommation et de marketing”.
“L’objectif étant de donner un second souffle à ce rendez-vous commercial saisonnier qui risque de disparaître”, a-t-il encore ajouté dans une déclaration à la TAP.
D’après lui, les professionnels du secteur appellent, ainsi, à amender la loi n°40 de 1998 relative aux techniques de Ventes et à la publicité commerciale qui ne comporte aucun article portant sur l’organisation des périodes des soldes.
” Depuis cinq ans, les soldes ont perdu de leur attractivité, en raison notamment de la législation actuelle qui les encadre, qui est devenue obsolète, alors que les habitudes de consommation ont connu une évolution rapide “, a-t-il fait remarquer.
Selon le responsable, les nouvelles tendances marketing sont en train de gagner de plus en plus du terrain , évoquant, à ce titre, les ventes de promotion, les liquidations et le black Friday.
Le commerce électronique, a-t-il dit, a également connu une forte croissance grâce notamment à la crise sanitaire du Coronavirus et au confinement, ce qui a poussé de nombreux tunisiens à faire leurs achats en ligne.
Les soldes d’hiver ont enregistré une baisse de 60% par rapport à la même saison de l’année écoulée, selon le président de la Chambre syndicale nationale des commerçants de prêt-à-porter relevant de l’UTICA.
Face à ce constat, la chambre et le ministère du Commerce avaient décidé de prolonger les périodes des soldes de deux semaines (du 12 mars au 26 mars 2021) afin de venir en aide aux commerçants impactées par la crise sanitaire.