Des activistes de la société civile à Sousse ont observé, dimanche 21 mars 2021, un sit-in pour faire pression sur les autorités concernées afin d’accélérer la réexportation des déchets italiens vers leur pays d’origine.
L’activiste Hamdi Bensalah, qui mène depuis le 14 mars, un sit-in ouvert devant l’entrée du port commercial de Sousse, a pris part à ce mouvement de protestation.
Il a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, qu’il espère que la présidence de la République, la présidence du gouvernement et la diplomatie tunisienne, ainsi que les autorités régionales de Sousse se mobilisent pour trouver une solution à ce scandale environnementale devenu, a-t-il dit, une affaire d’opinion publique locale et nationale.
Et d’ajouter qu’il poursuivra son sit-in ouvert afin de rappeler aux autorités tunisiennes qu’il est possible de renvoyer les déchets italiens, en faisant recours aux dispositions de la convention de Bâle notamment après la décision prise par la province de Campanie italienne, qui oblige l’entreprise italienne exportatrice de ces déchets de les récupérer.
Il a rappelé que 212 conteneurs chargés de déchets italiens sont toujours sur le quai n°5 du port de Sousse, outre les 69 conteneurs qui ont été placés au sein des entrepôts de la société importatrice à la région de Mourdine (délégation de Msaken), et un autre conteneur au siège de la société à Sidi AbdelHamid.
Bensalah, qui a réitéré son refus de ” faire du gouvernorat de Sousse ou de n’importe quelle autre région du pays une décharge pour les déchets étrangers “, a appelé tous les citoyens à signer une pétition électronique en cours de préparation, non seulement pour exiger le retour des déchets italiens, mais aussi pour identifier les personnes impliquées dans ce crime environnemental.