Les pays maghrébins annoncent leur adhésion à l’Initiative maghrébine pour les eaux non conventionnelles (IMENCO), lancée lundi 22 mars 2021 pour faire face à la rareté de l’eau.
Cette annonce a été faite au terme des travaux du Dialogue politique maghrébin de haut niveau, organisé, lundi, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’eau, pour présenter les visions, les orientations stratégiques et les approches adoptées pour l’utilisation du potentiel de ces ressources en eaux non-conventionnelles, selon un communiqué, publié par le bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord.
Proposée par la FAO et l’Union du Maghreb arabe (UMA), l’initiative maghrébine permettra de renforcer la coopération maghrébine à travers la mise en place d’un comité technique permanent, spécialisé dans le domaine des eaux non-conventionnelles au sein de l’UMA.
Elle prévoit, aussi, la création d’un Pôle d’excellence maghrébin pour la réutilisation des eaux non-conventionnelles, basé sur le développement et l’interconnexion des sites pilotes d’excellence à travers la région de l’UMA.
La FAO a fait savoir, également, dans son communiqué qu’une ” Plateforme collaborative maghrébine pour une capitalisation des expériences des dernières décennies, et pour favoriser des échanges de bonnes pratiques et le partage de connaissances et des résultats de recherche sera créée comme mécanisme du Pôle d’excellence maghrébin pour les eaux non-conventionnelles “.
Il importe de souligner que le potentiel des eaux non-conventionnelles peut accroître la disponibilité de l’eau à des usages variés, sanitairement sûres, économiquement rentables, écologiquement durables et bénéfiques pour la société et l’environnement dans son ensemble. Ces ressources en eau peuvent contribuer à l’adaptation aux changements climatiques et à l’atténuation de ses impacts.
A rappeler que la rareté de l’eau est endémique dans la région du Maghreb qui possède l’une des plus faibles réserves de ressources en eau douce au monde. La disponibilité en eau a diminué de deux tiers au cours des 40 dernières années, en raison de changement climatique et des besoins de plus en plus importants.