L’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) estime nécessaire que l’Etat fixe ses priorités en matière de politique de l’eau dans le cadre d’une vision globale, laquelle vision doit se baser sur la révision du modèle de développement existant, tout en veillant à adopter une carte agricole prenant en considération les spécificités hydrauliques de chaque région du pays. C’est ce qu’on lit dans un communiqué de l’OTE publié lundi 22 mars 2021, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau.
L’observatoire appelle les députés à amender le projet du code de l’eau avant de l’adopter tout en prenant en considération les recommandations de la société civile.
“L’eau est un droit fondamental pour les Tunisiens”, insiste l’OTE, rappelant que la Tunisie figure parmi les pays souffrant de stress hydrique , en raison de la baisse des réserves en eau, des répercussions des changements climatiques et de l’excès de consommation des ressources en eau, dans les activités industrielles, agricoles et touristiques.
L’approche adoptée actuellement par l’Etat, le cadre législatif et institutionnel inadéquat qui remonte aux années 70, et la multiplication des intervenants dans la question de l’eau sont autant de raisons qui pourraient menacer la durabilité de la richesse en eau, selon l’Observatoire.