L’Observatoire de l’inclusion financière (OIF) va examiner le cadre législatif de protection des utilisateurs des services financiers afin d’assurer le développement de ces produits, a déclaré le directeur général de l’OIF, Jamel Ben Yakoub.
Dans un entretien accordé à l’Agence TAP, Ben Yakoub a fait savoir que l’observatoire œuvrera au suivi de la qualité des services financiers et mènera une étude de terrain pour mesurer le degré de satisfaction des clients .
“L’objectif, a-t-il ajouté, est d’identifier les moyens scientifiques permettant de développer ces services financiers”.
Il s’agit de contribuer à la fourniture de services financiers à la portée de toutes les catégories de clientèle, notamment, les plus faibles en vue d’améliorer leurs conditions de vie, d’une part et servir l’économie nationale, d’autre part.
Au sujet de la qualité des services bancaires et financiers accordés, Ben Yaakoub l’a qualifiée de “pas satisfaisante”, mettant l’accent sur l’importance de l’adoption d’une méthode scientifique qui permettra d’évaluer le degré de satisfaction des clients en fonction des opérations réclamées, et partant d’identifier leurs faiblesses et leurs points forts.
Le responsable a, en outre, souligné que l’observatoire veillera à l’amélioration globale de la qualité en assurant la transparence de l’information au profit des clients, notamment, lors de l’opération d’ouverture d’un compte bancaire.
Les banques sont tenues de fournir au client à travers les extraits bancaires, des informations périodiques et compréhensibles sur les mouvements opérés sur son compte (commissions déduites et opérations bancaires).
Il a rappelé que la protection des utilisateurs des services financiers au niveau mondial se base essentiellement sur la garantie d’informations claires, précises et faciles, outre la réactivité, la sécurité et le suivi en cas de problèmes.
Ces mécanismes sont capables de favoriser une relation de confiance et la compréhension entre les deux parties, et ce, tout en assurant la mise en place de mécanismes dédiés à la résolution à l’amiable des problèmes qui peuvent survenir, a-t-il encore fait savoir.