“L’union générale tunisienne du travail (UGTT) dispose d’un projet alternatif pour faire sortir le pays de la crise politique” a déclaré le porte parole officiel de la centrale syndicale, Sami Tahri.
“L’UGTT s’emploie actuellement, à fédérer toutes les parties concernées autour de ce projet qui permettra de faire sortir notre pays de la crise politique économique et sociale” a-t-il indiqué à l’ouverture des travaux du conseil régional de l’union régionale du travail à Nabeul.
“Nous gardons toujours espoir d’engager un dialogue national global qui a été initié par l’UGTT et de parvenir à des consensus, à même d’apporter le salut à notre pays enlisé dans la crise” a-t-il dit.
“Au cas ou ce dialogue n’aboutisse pas, l’UGTT interviendra au moment opportun pour assumer le rôle qui lui est dévolu” a ajouté Tahri.
Le porte parole de l’UGTT a déploré l’absence d’interlocuteurs sur la scène politique, expliquant que les gouvernements qui se sont succédé durant ces deux dernières années n’ont pas daigné se réunir avec la centrale syndicale pour débattre d’un programme de sauvetage économique et social.
Il a précisé que cette rencontre est une occasion pour lever le voile sur la situation dans le pays et inciter les structures syndicales à assumer pleinement leur rôle national.
Tahri a signalé l’impératif de redorer l’image de la Tunisie dans les instances internationales et de réactiver les échanges diplomatiques, estimant “que notre pays n’a pas assumé son rôle à l’échelle régionale et internationale, notamment dans le règlement du conflit Libyen.
Il a affirmé que la visite du président de la république Kais Said en Libye a “sauvé un tant soit peu l’action diplomatique” à condition “qu’elle débouche sur des programmes permettant d’illustrer les relations privilégiées entre les deux pays”.
Evoquant l’arrestation des deux stewards de la compagnie Tunisair à Marseille pour infraction douanière, Tahri a indiqué que l’UGTT ne défend pas les personnes qui portent atteinte à l’image de notre du pays.
Il a estimé que cet incident a pris de l’ampleur dans un but ciblé de détruire le transporteur national, soulignant la nécessité de lutter contre ces agissements à travers le renforcement du contrôle et la bonne gouvernance.