La conférence nationale sur “la participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique”, a émis une série de recommandations, dont, la nécessité d’adopter le principe de l’équité dans l’élection des membres des instances publiques indépendantes, outre la révision de la loi relative aux partis politiques et la loi électorale.
Lors de cette conférence tenue, le 25 mars courant, en marge de la 65e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, les participants ont recommandé d’adopter le principe de l’équité lors de la formation des instances publiques indépendantes, ainsi que la nécessite de consolider l’équité horizontale au niveau de la loi électorale et l’application de la loi 58 relative à la lutte contre la violence faite aux femmes, outre la révision de la loi électorale pour l’incrimination de la violence politique et la révision du décret 87-2011 relatif aux partis politiques.
Dans la déclaration, les participants ont également souligné l’obligation de faire face à “l’hostilité relative au genre social” et à intégrer le genre social dans toutes les institutions publiques à travers la mise en place de programmes et mesures visant à soutenir financièrement les femmes entrepreneurs à travers des exonérations fiscales et des crédits bancaires.
Ils ont également souligné le rôle du parlement dans l’adoption de projets de lois qui consolident la participation pleine et effective de la femme dans la prise de décisions.