L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a exprimé, lundi 29 mars 2021, son grand étonnement des déclarations “irresponsables ” du secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, dans lesquelles il accuse certains hommes d’affaires de ” détourner intentionnellement la loi pour pousser à la fermeture des entreprises productives et au licenciement des ouvriers, pour des raisons futiles “.
Les déclarations de secrétaire adjoint de l’UGTT à l’occasion de la tenue du conseil administratif de l’UR de Sousse, sont de nature à induire l’opinion publique en erreur, et “à diaboliser les chefs d’entreprises “, a précisé l’Organisation patronale dans un communiqué publié lundi à Tunis.
“Ces déclaration témoignent d’une méconnaissance de la situation économique et sociale et des difficultés que connaît le pays, lesquelles se sont davantage aggravées davantage, suite aux répercussions de la crise économique, sanitaire et financière, sur les entreprises, lesquelles “militent” depuis plus d’un an, pour garantir leur pérennité, préserver les emplois, et continuer à verser les salaires, en dépit de la baisse de la production et des heures de travail réel effectuées “, explique l’UTICA.
Elle rappelle que les entreprises n’ont pas bénéficié d’aide ou d’accompagnement pendant la pandémie de la Covid-19 s’interrogeant sur les motifs de cette tendance à nier la crise vécue par les entreprises et par l’économie nationale en général.
” Ces déclarations reflètent l’ingratitude et le déni des sacrifices consentis par les entreprises pendant la crise sanitaire, afin de préserver la paix sociale et les ressources “.
L’UTICA a souligné que les décisions de fermeture ou de suspension d’activité que les employeurs s’efforcent d’éviter, sont dues à des raisons objectives liées à la réalité du marché et à la crise économique et sanitaire que connait le monde, outre la montée de l’économie parallèle, de la contrebande, et de l’importation anarchique.
L’UTICA a réaffirme dans le communiqué son attachement à sa qualité de partenaire social sérieux tout en exprimant son refus de tout allusion ou annonce prématurée sur les négociations avec le secteur privé “.
“Toutes les négociations collectives ne peuvent être menées en dehors du contexte général du pays, et doivent répondre aux attentes et préoccupations aussi bien des travailleurs que des entreprises et ce sur le même pied d’égalité”, lit-on dans le texte.