Les problèmes relatifs au Projet de valorisation des périmètres irrigués, dans les gouvernorats de Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid (PVPI-DCV), ont été au centre de la 2ème réunion de la commission nationale de suivi et d’évaluation du projet, tenue mercredi 31 mars 2021 à Tunis, a fait savoir le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime.
Le projet de valorisation des périmètres irrigués dans ces trois gouvernorats concerne 15 délégations et 17 périmètres irrigués publics, sur une superficie d’environ 9 000 hectares pour un coût total estimé à 157,629 millions de dinars.
Le projet a trois composantes: la réhabilitation des périmètres irrigués et l’amélioration de la productivité agricole, la valorisation et la commercialisation des produits agricoles, et la coordination et la gestion du projet.
Il vise l’amélioration des revenus des agriculteurs dans ces gouvernorats, à travers la valorisation des produits agricoles dans les périmètres irrigués publics.
Pour ce faire, le projet est axé sur le renforcement du système de production et de post-production, en impliquant toutes les parties prenantes ainsi que sur la gestion de la demande d’eau et la durabilité de l’irrigation et l’amélioration de l’exploitation et de la gestion des systèmes d’irrigation.
Selon le ministère de l’Agriculture, les problèmes relevés au niveau de ce projet sont liés à la pandémie de COVID-19 et ses répercussions négatives sur son avancement, aux difficultés rencontrées par les bénéficiaires et les groupements, de se conformer aux conditions de réalisation du projet et notamment l’apport en capital, ainsi qu’à la gestion durable des systèmes hydrauliques.
Il s’agit également, de la lenteur des procédures d’approbation des marchés et du démarrage des travaux par les entreprises de travaux publics, de l’intervention de nombreux départements et institutions publiques dans le projet et de la difficulté d’une coordination entre eux.
Pour sa part, le ministre par intérim de l’Agriculture, Mohamed Fadhel Kraiem a recommandé d’organiser des séances de suivi de l’avancement du projet, tous les 3 mois et des réunions périodiques pour identifier les problèmes ainsi que les solutions possibles.
Le ministre a souligné également, l’importance de renforcer la gouvernance du projet, de respecter les dates d’achèvement convenues, d’introduire la numérisation et les technologies modernes au niveau des systèmes d’irrigation, ainsi que de faciliter et simplifier les procédures liées aux cahiers de charges.