Le DG de la Bourse a, en outre, avancé que plusieurs chantiers sont en cours d’élaboration pour avoir un climat attractif et aider les sociétés à s’introduire sur la cote de la Bourse.

La Bourse de Tunis est en train de travailler avec le ministère des finances, le Conseil du Marché Financier(CMF) et l’ensemble des acteurs de la place financière sur la refonte du cadre réglementaire qui régit le marché financier depuis 1994.

Sahnoun a fait savoir que les conditions d’accès pour le marché alternatif ont été révisées pour faciliter l’accès des PME sur ce marché afin de lever des fonds non bancaires. Un arrêté du ministre des finances sera bientôt publier pour faciliter l’accès des PME et élargir le nombre des sociétés cotées sur le marché alternatif, a-t-il encore fait savoir.

“On œuvre, également, à participer lors de la préparation de la loi de finances par des réflexions et des mécanismes de soutien et d’encouragement des sociétés pour s’introduire sur la cote de la Bourse et on a demandé la mise en place d’un CEA (compte Epargne en Actions) entreprise pour orienter la trésorerie excédentaire vers le marché boursier et à contribuer à financer des entreprises de petites tailles, lesquelles ont besoin de lever des fonds non bancaires ” a-t-il encore avancé.

Le DG de la Bourse de Tunis a, par ailleurs, considéré que l’Adoption en 2021 des normes comptables internationales (IFRS) par les entreprises cotées, vont permettre d’améliorer l’attractivité du marché financier à travers l’unification de la lecture des états financiers et l’analyse financière.

Les analystes et les conseils en investissement des fonds d’investissement étrangers seront en mesure d’avoir une comparabilité entre les états financiers des sociétés cotées en Tunisie avec leurs homologues du même secteur dans d’autres places, a-t-il encore fait savoir.

La place boursière de Tunis compte, jusqu’à ce jour, 79 entreprises cotées sur le marché principal et zéro société sur le marché alternatif, faisant savoir que le marché financier attend la publication d’un arrêté du ministre des finances pour pouvoir accueillir des sociétés sur le marché alternatif.