Vingt nouveaux bus, d’une valeur globale de 4,8 millions de dinars (MDT), ont été acquis par la Société régionale de transport de Béja (SRT), dont 10 bus seront livrés, lors de la prochaine rentrée scolaire 2021-2022, indique le ministère du Transport et de la Logistique.
Le ministre du Transport, Moez Chakchouk, a donné, samedi 3 avril 2021, le coup d’envoi pour l’exploitation de ces nouveaux bus de la SRT de Béja. Ces acquisitions permettront d’améliorer la qualité de service rendu par la SRT de Béja, y compris le transport scolaire et universitaire.
Il a indiqué lors d’une séance de travail tenue au siège de la SRT, que la restructuration de cette entreprise publique est une priorité, dans une approche globale pour promouvoir les entreprises régionales de transport public, qui font face aux mêmes difficultés, en termes de situation financière, d’obsolescence du parc et des services fournis, qui manquent de numérisation.
Le ministre a souligné l’attachement de l’Etat au caractère public de ces entreprises et à leur rôle social, recommandant d’accélérer la mise en œuvre des décisions à court terme liées au renouvellement du parc de la société, et à la rationalisation des ressources humaines dans le cadre d’un nouveau modèle d’investissement prenant en compte les besoins actuels du transport public collectif.
Il a relevé également, l’importance de la mise en place d’un partenariat entre les différentes sociétés publiques de transport, dans l’objectif de numériser les services rendus et de gérer les ressources humaines et financières.
S’agissant du transport scolaire, le ministre a souligné la nécessité d’élaborer un nouveau plan d’action stratégique pour la SRT de Béja.
A préciser que le parc dédié au transport scolaire et universitaire à Béja représente 71% du parc total et assure 393 voyages quotidiens par le biais de 117 bus et 122 lignes.
Au 31 mars 2021, la disponibilité du parc de la SRT de Béja se situe à hauteur 74%, alors que les revenus d’exploitation ont baissé à 5,544 millions de dinars pour l’année 2020, contre 6,379 MDT pour l’année 2016.
La société souffre de difficultés financières, ainsi que d’une pénurie d’équipements et de ressources humaines, notamment au niveau des techniciens, en plus de l’usure des infrastructures routières, le vieillissement du parc, et les problèmes fonciers.