La ligue tunisienne des Droits de l’Homme a organisé (LTDH), mercredi, la conférence de clôture du projet ” Salam ” pour la prévention de l’extrémisme violent. Une rencontre à laquelle ont participé plusieurs instances concernées à l’instar du Comité général des prisons et de la rééducation, en plus des représentants de la société civile.
Les participants ont débattu des recommandations émises des ateliers de travail et des séances d’art-thérapie et les débats organisés à l’intérieur des unités pénitentiaires.
Le projet qui intègre les dimensions artistiques et des droits humains a démarré en 2017. Il est expérimenté dans les prisons d’El Mghira, El Mourouj ainsi que dans la prison pour femmes de la Manouba et l’unité carcérale du Kef.
Oumayma Jebnouni, membre de la LTDH, chef du projet ” Salam ” a formé le vœu de voir cette expérience généralisée dans toutes les prisons.
Elle a tenu à préciser que l’extrémisme violent englobe aussi la violence fondée sur le genre et le rejet de toute forme de différence.
Le porte-parole du Comité général des prisons et de Rééducation Sofien Mezghich a évoqué l’accord signé entre le ministère de la Justice et la LTDH relatif à la visite des centres pénitentiaires et le contrôle de leur respect des droits de l’homme.
Il a mis en avant le bond qualitatif enregistré au niveau des activités du Comité et de sa collaboration avec les composantes de la société civile, à travers la construction d’un partenariat actif et la réalisation de programmes et activités d’intégration et de formation.
Le responsable a souligné l’impact positif de pareils programmes sur les détenus, faisant observer que la société civile est passée du rôle de contrôle à celui d’un partenaire à part entière.