Trois romans tunisiens figurent parmi 50 livres de 14 pays sélectionnés dans la short-list du Prix de l’Union européenne pour la littérature 2021 (European Union Prize for Literature, EUPL) qui est financé par le programme Europe créative de la Commission européenne.
Selon le Desk Europe créative en Tunisie, ” pour la première fois, la Tunisie et la langue arabe seront représentées dans ce prestigieux concours “, à travers le roman “Zindali, La Nuit du 14 janvier 2011″ d’Amin Al-Ghazzi (Zeineb éditions).
Les deux autres œuvres sont des romans en français, à savoir ” L’Emirat ” de Béchir Garbouj (Editions Demeter) et ” Sept morts audacieux et un poète assis ” de Saber Mansouri (Editions Elyzad).
Ces œuvres ont été sélectionnées par un jury tunisien présidé par Raja Ben Slama (universitaire et directrice générale de la Bibliothèque nationale de Tunisie, BNT), avec trois autres membres, Kamel Gaha et Jalel El-Gharbi (universitaires) et Adam Fethi (poète).
Le palmarès de cette édition 2021 sera dévoilé, le 18 mai prochain, au cours d’une cérémonie en ligne. Selon le règlement du concours, un seul roman par pays participant sera sélectionné. Chaque année, un tiers des jurys nationaux désigne les auteurs gagnants, ce qui permet à tous les pays et à toutes les zones linguistiques d’être représentés par cycle de trois ans.
Les romans tunisiens figurent parmi une sélection d’œuvres littéraires issues de divers pays européens (Albanie, Arménie, Bulgarie, République Tchèque, Islande, Latvia, Malte, Moldova, Les Pays-Bas, Portugal, Serbie, Slovénie, Suède).
Ce concours annuel existe depuis plus de dix ans. Il s’adresse aux pays participant au programme Europe créative qui est ouvert à tous les Etats membres de l’UE. La Tunisie est parmi les pays non-membres de l’UE qui participent au programme Europe créative.
L’EUPL est un consortium composé de la Fédération européenne et internationale des libraires (EIBF), de la Fédération des associations europèennes des écrivains (FAEE/EWC) et de la Fédération des éditeurs europèens (FEE). Il vise à promouvoir la mobilité transfrontalière de ceux qui travaillent dans le secteur culturel, encourager la circulation transnationale de la production culturelle et artistique, et nourrir le dialogue interculturel.