Al-Joumhouri impute aux partis de la coalition au pouvoir (Ennahdha, Al-Karama et Qalb Tounes) la responsabilité de la crise politique, économique et sociale en Tunisie.
Il leur fait assumer, également, la responsabilité des mauvais choix de développement suivis et du “blanchiment de la corruption et de l’extrémisme”, lit-on dans une déclaration publiée mercredi 28 avril 2021 à l’issue de la réunion de son bureau politique.
Al-Joumhouri déplore la situation de “blocage politique actuel et la rupture entre les institutions de l’Etat (la présidence de la République, la présidence du gouvernement et le Parlement), principalement due à l’attachement des partis de la coalition au maintien du gouvernement de Hichem Mechichi et à leur mauvaise gestion du Parlement”.
D’après le parti, le blocage politique au sommet de l’Etat et l’incapacité du gouvernement à gérer la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 et la dette publique menacent, sérieusement, l’économie du pays et risquent de le faire plonger dans le chaos.
Pour le parti, un “dialogue national sérieux et efficace” est le seul moyen capable de désamorcer la crise et de résoudre les problèmes du pays et l’empêcher de sombrer complètement.
Il appelle, dans ce contexte, tous les “patriotes” à continuer de soutenir l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail pour un dialogue national et pour le rassemblement des partis politiques autour d’une même table.
Il réitère son appel à toutes les forces démocratiques nationales pour coordonner davantage et pour unifier leurs efforts afin de pousser les décideurs à choisir l’option du dialogue et à s’entendre sur une feuille de route pour sortir la Tunisie de la crise qu’elle traverse.