La KfW, Banque allemande de développement, a décaissé, le 27 avril 2021 au nom du gouvernement fédéral allemand, 75 millions d’euros pour soutenir les réformes du secteur public en Tunisie. Ce montant constitue la première tranche du financement du «Programme d’appui aux réformes du secteur public, phase I», dont l’accord a été signé en juillet 2020 avec le gouvernement tunisien.
Pour rappel, l’objectif de ce programme est d’accompagner la Tunisie dans la mise en œuvre de réformes, notamment dans l’administration publique, mais aussi dans l’administration fiscale et les entreprises publiques pour une administration plus efficace et plus moderne. Une approche programmatique (policy-based-Lending) a été adoptée, dans laquelle le décaissement de la contribution allemande est lié à la réalisation des réformes dans ces domaines. Il est à noter que ce financement s’inscrit dans le cadre d’un programme de soutien international pluriannuel, auquel contribuent la KfW ensemble à d’autres partenaires techniques et financiers de la Tunisie.
L’octroi de cette première tranche vient dans un moment propice pour la Tunisie, pendant lequel la pandémie de Covid-19 a dévoilé un certain nombre d’enjeux dans le secteur public, qui sont adressés par les réformes engagées.
Entre autres, les contribuables profitent d’un accès facilité à la télédéclaration et au télépaiement. Cela protège les citoyens qui, dans le contexte de pandémie, peuvent effectuer en toute sécurité leurs opérations fiscales via internet. En même temps, cela garantit une source de revenus pour l’État, même avec la crise Covid-19 et les restrictions associées.
En outre, la mise en place d’un cadre juridique pour l’identification numérique des citoyens rendra l’accès aux services publics plus facile et pratique. Ce dispositif permettra des processus plus efficaces aussi bien pour le Gouvernement que pour les utilisateurs des services publics.
La Banque allemande de développement (KfW) agit pour le compte du gouvernement fédéral allemand. Elle soutient les réformes, les infrastructures et les systèmes financiers pour une croissance économique socialement équitable dans les pays en voie de développement.