Les ressources en gaz naturel ont atteint, en mars 2021, 797 ktep (mille tonne équivalent pétrole), ce qui correspond à une hausse de 65% par rapport à 2020, et ce grâce à l’apport du champ Nawara, indique le rapport de la conjoncture énergétique mensuelle de mars 2021, publié mardi 11 mai 2021 par Observatoire national de l’énergie et des mines (ONEM).
L’apport du champ Nawara a réussi à compenser la baisse de la production dans les autres champs et ce outre l’augmentation de la redevance sur le transit du gaz algérien de plus de 170%.
D’après l’ONEM, la production du gaz commercial sec a augmenté de 37%, étant donné que la production de Nawara a représenté 31% de la production nationale du gaz commercial sec à fin mars 2021. Elle a pu couvrir 14% de la demande totale de gaz naturel et réduire de 25% les achats de gaz algérien ainsi que le déficit du bilan d’énergie primaire de 17%.
Baisse de 32% des achats du gaz algérien en mars 2021
S’agissant des importations nationales du gaz naturel, le rapport révèle que les achats du gaz algérien ont baissé de 32%, entre fin mars 2020 et fin mars 2021, pour se situer à 483 ktep.
Cette baisse est due à la hausse de la production nationale et de la redevance sur le passage du gaz algérien, d’une part, ainsi qu’à la baisse de la demande d’autre part.Pour ce qui est du forfait fiscal sur le passage du gaz algérien qui avait a baissé d’une façon significative durant le premier semestre de 2020, une amélioration a été observée à partir du mois juillet 2020, laquelle a continué jusqu’au mois de mars 2021.
Pour ce qui est de l’approvisionnement national en gaz naturel, il a enregistré une augmentation de 4% entre fin mars 2020 et fin mars 2021, pour se situer à 1238 ktep.
La répartition de cet approvisionnement se caractérise par une hausse de la part du gaz national dans l’approvisionnement national en gaz, de 32% à 43%, une hausse de la part de redevance perçue en nature et cédée à la STEG de 8% à 18%, ainsi qu’une baisse de la part des achats du gaz algérien de 60% à 39%.