Les transferts d’argent vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont augmenté de 2,3 % en 2020, à environ 56 milliards de dollars — une évolution à imputer essentiellement à la solidité des transferts vers l’Égypte et le Maroc : ils ont grimpé de 11 % dans le cas de l’Égypte, pour atteindre un niveau record de pratiquement 30 milliards de dollars, et de 6,5 % pour le Maroc.
La Tunisie a également bénéficié de cette tendance, avec une progression de 2,5 %.
Transferts d’argent en 2020
- Egypte : 29,6 milliards de $
- Maroc : 7,4 milliards de $
- Liban : 6,2 milliards de $
- Jordanie : 3,9 milliards de $
- Tunisie : 2,1 milliards de $
- Algérie : 1,7 milliards de $.
Des pays comme Djibouti, le Liban, l’Iraq et la Jordanie ont connu une dynamique inverse, avec un repli supérieur à 10 % en 2020.
Pour 2021, les remises migratoires vers la région devraient progresser de 2,6 %, à la faveur d’une reprise modeste dans la zone euro et sur fond de ralentissement des envois en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Coûts des transferts : le tarif moyen pour l’envoi de 200 dollars vers la région a légèrement baissé au quatrième trimestre de 2020, à 6,6 %. Les écarts d’un couloir à l’autre sont très importants : le coût des transferts depuis des pays de l’OCDE à revenu élevé vers le Liban reste très important, le plus souvent supérieur à 10 %.
À l’inverse, il peut s’établir autour de 3 % pour les envois depuis les pays du CCG vers l’Égypte selon les couloirs.
(source: note de la banque mondiale)