Les transferts d’argent vers la Tunisie des travailleurs à l’étranger, ont connu une hausse de 2,5 en 2020, par rapport à 2019, selon une note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement, publiée mardi.Selon la BM, les transferts d’argent vers la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont augmenté de 2,3 % en 2020, à environ 56 milliards de dollars. Cette évolution s’explique essentiellement, par la solidité des transferts vers l’Egypte et le Maroc qui ont grimpé respectivement de 11 % et de 6,5%.
Pour 2021, les transferts vers la région devraient progresser de 2,6 %, à la faveur d’une reprise modeste dans la zone euro et sur fond de ralentissement des envois en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe. D’après la même source, les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays à revenus faibles et intermédiaires ont atteint 540 milliards de dollars en 2020, soit à peine 1,6 % de moins qu’en 2019, quand ils avaient atteints 548 milliards de dollars.
Ce repli est moins net que lors de la crise financière de 2009, où la baisse des transferts d’argents des immigrés avait atteint 4,8 %.
Le directeur mondial du pôle Protection sociale et emploi de la Banque mondiale, Michal Rutkowski a souligné que les transferts d’argent confirment leur rôle de planche de salut pour les populations pauvres et vulnérables, à l’heure où le Covid-19 continue d’exercer un effet dévastateur sur les familles du monde entier.
Pour lui, les mesures d’accompagnement et les systèmes nationaux de protection sociale doivent continuer de favoriser l’inclusion de toutes les communautés, y compris les migrants.