Un accord de partenariat a été signé, mardi 1er juin 2021, entre le Comité général des prisons et de la rééducation et l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC).
Objectif: consacrer les attributs de la bonne gouvernance et exécuter les programmes de sensibilisation relatifs à la lutte contre la corruption, outre l’accompagnement des divers projets et programmes en rapport avec la transparence, la redevabilité.
L’accord de partenariat stipule la formation des équipes de travail chargées du suivi et de l’exécution des programmes convenus entre les deux parties. Ces équipes ont pour mission de fixer un plan de travail pour l’exécution des clauses de l’accord et de déceler les risques de corruption au niveau des mesures adoptées par le Comité Général des Prisons et de la Rééducation.
Les membres de ces équipes fourniront, en vertu de l’accord, leur soutien et mettront à contribution leur expertise dans les investigations sur les suspicions de corruption financière ou administrative.
Ils auront, également, pour tache d’œuvrer à la réduction et à l’assouplissement des procédures qui nuisent à l’efficacité du travail administratif.
Dans une déclaration aux médias, le président du Comité, Ilyès Zallag, a souligné que l’accord s’inscrit dans le cadre de l’engagement à adopter une approche correctionnelle et à consacrer la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption dans les unités pénitentiaires qui sont avant tout un service public.
De son côté, le président de l’INLUCC, Imed Boukhris, a précisé que les détenus sont associés à l’exécution de l’accord en répondant à un questionnaire qui ciblera un échantillon représentatif de la population carcérale pour la conception de nouvelles visions en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.