Mayssa Zerzri, experte en cybersécurité, a souligné la nécessité de prendre des mesures techniques en cas de faille sécuritaire ou de menaces concernant la cybersécurité des institutions en particulier.
S’exprimant lors d’une séance organisée par la Commission parlementaire de la défense et de la sécurité, pour prendre l’avis des experts du Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité sur la cybersécurité, elle a notamment cité les pare-feu, les systèmes d’alarme, les caméras de surveillance et les systèmes de détection d’intrusion, outre les mesures administratives et juridiques liées à l’application de la loi, aux exigences réglementaires et aux engagements contractuels.
Zerzeri a déclaré qu’il est “nécessaire pour tout établissement de déterminer les exigences de sécurité qui lui sont propres”.
Elle a mis l’accent sur l’importance d’évaluer les dangers en tenant compte des stratégies et des objectifs, d’identifier les points faibles pour éviter les dysfonctionnements enregistrés et de fournir davantage de garanties.
L’experte met, par ailleurs, en avant l’importance du rôle des commissions parlementaires pour assurer la cybersécurité et se prémunir contre les menaces.
Cela est possible, selon elle, en intensifiant la sensibilisation à ce sujet et en développant le cadre législatif et juridique à travers l’adoption des lois connexes.
“Il est, également, important d’accélérer la ratification des conventions internationales relatives à ce domaine, de fournir les ressources humaines et financières nécessaires et d’œuvrer à implémenter la culture de la cybersécurité”, a-t-elle indiqué.
Des députés ont, à cette occasion, proposé d’organiser une journée d’étude sur la cybersécurité, en collaboration avec le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité, ainsi qu’une visite de terrain à l’Agence nationale de la sécurité informatique.