La Commission européenne vient de procéder à un nouveau décaissement d’assistance macrofinancière (AMF) de 300 millions d’euros (l’équivalent de 994 millions de dinars) au titre de son train de mesures lié à la pandémie de COVID-19, en faveur de la Tunisie.
Ce versement s’inscrit dans le cadre du paquet d’AMF de 3 milliards d’euros adopté en mai 2020 pour aider dix partenaires de l’élargissement et du voisinage à limiter les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19, indique la commission européenne dans un communiqué publié, mardi sur son site.
La Tunisie va ainsi bénéficier de de la première tranche de son programme d’AMF de 600 millions d’euros, entré en vigueur en mai 2021, précise la même source, faisant observer que ce premier versement n’est pas subordonné au respect de conditions particulières, étant donné la nature urgente de cette aide.
Le commissaire chargé de l’économie, Paolo Gentiloni a déclaré, à ce propos, que l’Union européenne ” reste plus déterminée que jamais à soutenir ses voisins en ces temps difficiles “, soulignant qu’une nouvelle étape concrète a été franchie aujourd’hui dans la lutte contre les retombées de la pandémie de COVID-19, avec la conclusion fructueuse de cette assistance macrofinancière.
L’assistance macrofinancière (AMF), qui s’inscrit dans le cadre plus large de l’engagement de l’Union auprès de ses partenaires du voisinage et de l’élargissement, est conçue comme un instrument exceptionnel de réaction aux crises.
Elle est mise à la disposition de partenaires de l’élargissement et du voisinage confrontés à de graves problèmes de balance des paiements.
La décision d’octroyer une assistance macrofinancière à dix partenaires de l’élargissement et du voisinage dans le contexte de la pandémie de covid-19 a été proposée par la Commission, le 22 avril 2020 et adoptée par le Parlement européen et le Conseil le 25 mai 2020.
Outre l’AMF, l’UE soutient les partenaires de la politique de voisinage et des Balkans occidentaux par divers autres instruments, dont l’aide humanitaire, un soutien budgétaire et des programmes thématiques, une assistance technique, des mécanismes de financement mixte et des garanties du Fonds européen pour le développement durable afin de soutenir l’investissement dans les secteurs les plus touchés par la pandémie de COVID-19.