Le 5ème sommet du digital “Tunisia Digital Summit” (TDS), ouvert mercredi 2 juin 2021 à Tunis et auquel sont attendus 80 experts nationaux et étrangers, est axé cette année sur la thématique “les défis de la transformation digitale post-Covid-19”.
Inauguré par le ministre des Technologies de la communication et de la Transition numérique, Mohamed Fadhel Kraiem, le Salon, organisé sur deux jours (2-3 juin 2021), mettra l’accent sur les enjeux législatifs et technologiques qui devraient accompagner la transformation digitale à travers des conférences, ateliers de réflexion et de formation, un Hackathon destiné aux étudiants des écoles d’ingénieurs…
“La numérisation de l’administration est un projet prioritaire à accélérer. Le secteur privé doit y contribuer”, a déclaré Kraiem, soulignant qu’au niveau national, le plan de mise en œuvre de la stratégie nationale de cybersécurité adoptée en 2019 est en train d’être finalisé en tenant en compte des nouveaux défis des nouvelles technologies, notamment en ce qui concerne la souveraineté numérique.
La stratégie nationale de transformation numérique 2021-2025 s’articule autour de 6 axes dont l’inclusion numérique et financière – étant donné son impact sur l’inclusion sociale-, le renforcement du positionnement de la Tunisie en termes d’utilisation des nouvelles technologies (5G, Intelligence artificielle, Internet des objets…), l’adaptation de la politique de formation et d’emploi aux exigences du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication, la réhabilitation des compétences selon les besoins du marché.
Un écosystème favorable aux start-ups
Evoquant le Start Up Act entré en vigueur en avril 2019, le ministre des TIC a indiqué que ce dispositif a permis de labelliser plus de 500 startups opérant dans différents domaines, dont 45 dans le secteur de la santé numérique, 36 dans l’industrie innovante, 21 dans l’IA…
Fadhel Kraiem estime que pour réussir la transition numérique, il faut développer tous les aspects technologiques et législatifs et œuvrer à répandre la culture numérique en Tunisie. Des efforts ont été déjà déployés, d’après lui, “pour mettre en place un cadre législatif qui permettra à l’administration tunisienne de profiter des solutions numériques et technologique développées par les startups et le secteur privé”.
“Malgré ses répercussions négatives sur tous les secteurs, la pandémie du coronavirus a permis d’accélérer le rythme de la transition numérique du pays et a favorisé les échanges numériques entre les différentes structures de l’Etat”, selon lui, affirmant l’engagement de son département à mettre en place le cadre légal à même de favoriser cette orientation.