La Tunisie a formellement exprimé son intérêt à s’associer au nouveau programme-cadre européen “Horizon Europe” afin de poursuivre le partenariat tuniso-européen, dans le domaine de la recherche et de l’innovation.
C’est à l’occasion de la visite du chef de l’Etat, Kaïs Saïed à Bruxelles, le 4 juin 2021, et à travers les entretiens qu’il a eu avec Charles Michel, président du Conseil européen, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et David Maria Sassoli, président du Parlement européen, que cet intérêt a été exprimé, selon un communiqué du Conseil européen, rendu public le 4 juin 2021.
“Ces rencontres ont offert l’opportunité de souligner la profondeur des liens historiques unissant l’Union européenne et la Tunisie depuis près d’un demi-siècle dans un esprit de partenariat stratégique en constante évolution “, lit-on, dans ce communiqué.
La Tunisie est un des pays de la rive sud de la Méditerranée qui a le plus bénéficié de sa participation dans les programmes européens de recherche depuis le 1er janvier 2016, et le seul pays du Voisinage Sud et de l’Afrique associé au programme-cadre européen pour la recherche et l’innovation ” Horizon 2020 “, a-t-on indiqué de même source.
” Les entités tunisiennes ont participé 87 fois à 68 subventions financées dans le cadre du programme ” Horizon 2020 “, recevant 11,2 millions d’euros de contribution directe de l’UE permettant des collaborations très pointues avec des centres de recherche européens”.
“Horizon Europe” est le nouveau programme européen de soutien à la recherche et à l’innovation pour la période 2021-2027. Il prend la suite du programme Horizon 2020, qui s’est étalé sur la période 2014-2020.
Il y’a lieu de rappeler qu’un budget de 8MD a été consacré au renforcement de la coopération internationale scientifique, et ce dans le cadre du budget de l’Etat pour l’exercice 2021.
La Tunisie s’est fixée pour objectif, dans ce même cadre, de renforcer les domaines de la coopération scientifique, d’étaler le partenariat scientifique à de nouveaux pays, dont la Chine et la Corée du sud, de s’ouvrir davantage sur les pays africains dans le cadre du transfert du savoir et de l’assistance technique et aussi de renforcer davantage la coopération avec les partenaires classiques.