“The Sacred Woods” (La Forêt Sacrée) réalisé par le Tunisien Abdallah Chamekh, a remporté le prix du meilleur long-métrage documentaire au Festival du film africain à Dallas aux Etats Unis.
Ce documentaire de 50mn est diffusé en afrikaans et en français avec sous-titrage en anglais. Il est produit en 2020 pour la chaîne de télévision Aljazeera Documentaire avec la boîte de production tunisienne Folk Stories en tant que producteur exécutif.
Le film explore l’univers des tribus africaines dont la culture en perdition. Ce documentaire s’aventure sur un thème qui est rarement abordé par le cinéma documentaire tunisien. Le réalisateur suit la lutte des autochtones à préserver leur identité et leur culture dans un contexte de mondialisation.
Synopsis ; Le documentaire fouille dans l’héritage du peuple Adjoukrou, de la région des Lagunes dans le Sud de la Côte d’Ivoire. Il aborde la question du choc ethnique et des nombreuses notions dichotomiques que rencontre le peuple d’Adjoukrou.
Beaucoup de villages africains sont témoins des changements au fils du temps. Jusqu‘à présent, “Latt ” le maître spirituel du village Boubouri continue à adhérer à l’enseignement des coutumes et traditions de la ” fête de génération “.
Sa tentative de préserver l’héritage de ses ancêtres intervient en une étape où les jeunes du village se montrent indifférents à ces pratiques culturelles.
La lutte du Maître spirituel en vue conserver la tradition ancestrale est mise en avant dans le film alors qu’il fait face à un tas de difficultés au moment de la traditionnelle cérémonie de la célébration des générations. C’est à travers son fils et beaucoup de jeunes de son village que le Maître œuvre à préserver l’identité et coutumes du peuple de son village.
La lutte continue malgré l’indifférence endurée à l’égard de la tradition et la culture de la part de la nouvelle génération.
En raison de la conjoncture sanitaire et la pandémie du Covid-19, l’édition 2021 du Festival du film africain de Dallas a été organisée en ligne.
Ce festival donne de la visibilité à des cinéastes et artistes indépendants du monde entier. Il célèbre la culture africaine à travers des films qui suivent les changements socio-économiques et culturels sur le Contient.