La FTDES propose des solutions pour “La crise de la finance publique” pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), dans une étude publiée, récemment, sur ” La crise de la finance publique en 2020 et 2021 “.
D’après le Forum, la Tunisie doit choisir, aujourd’hui, entre deux alternatives; “continuer à recourir aux bailleurs de fonds internationaux”, dont le Fonds Monétaire International (FMI), ce qui lui impose de se soumettre à des conditions difficiles à concrétiser, et à même de porter préjudice à la souveraineté nationale; soit “compter sur soi” (ses propres moyens) pour améliorer les ressources propres de l’Etat, à travers, le lancement de mesures urgentes et exceptionnelles.
A ce propos, l’étude recommande d’accélérer la promulgation de la Loi d’urgence économique, de mettre en place des actions pour contrôler les contrebandiers de devises, de changer les billets de banque (pour dévoiler les richesses acquises d’une manière illégale), et de suspendre davantage l’importation de produits de luxe.
Il a recommandé, aussi, de lutter contre le commerce parallèle, de réviser les conventions commerciales conclues avec certains pays et ayant entraîné l’aggravation du déficit commercial, d’encourager la diaspora à ouvrir des comptes en devises et à participer à emprunter l’Etat, et d’impulser les activités à forte valeur ajoutée, afin d’accélérer la relance économique.
Dans le même contexte, le FTDES a estimé qu’il est impératif, sur le moyen terme, de concevoir un nouveau modèle économique, en mesure de répondre aux aspirations de la population et de surmonter les difficultés actuelles.
” Ce nouveau modèle doit être élaboré dans le cadre d’une approche participative. Il doit être basé sur une distribution claire des tâches entre toutes les parties prenantes, dans le cadre des relations conventionnelles équilibrées “, a noté le Forum, recommandant que ce modèle doit assurer un développement durable et écologique.
En parallèle, il a appelé à relever les défis actuels auxquels est confrontée l’économie tunisienne. Il s’agit, essentiellement, de surmonter les tiraillements politiques, de renforcer les piliers de développement et de croissance, et de faire face au phénomène de l’économie parallèle.