La chercheuse tunisienne Wafa Slimane, a été élue, jeudi, Rapporteuse du Conseil consultatif scientifique et technique (STAB) de la convention de l’Unesco de 2001 sur le patrimoine culturel subaquatique, a appris l’agence TAP auprès de cette spécialiste dans le patrimoine subaquatique.
Sa désignation intervient suite à sa nomination, mercredi, parmi six nouveaux élus, au terme des travaux de la 8e Conférence des Etats parties de la Convention du patrimoine culturel subaquatique tenue, du 7 au 9 juin. 2021 en Tunisie.
La présidente du STAB sera assurée par l’Italienne Barbara Davidde Petriaggi alors que l’Argentine Dolores Elkin est élue vice-présidente.
Les autres nouveaux membres du STAB sont : Toufik Hammoum (Algérie), Maria Helena Barba Meinecke (Mexique), Abdoul Aziz Guissé (Sénégal) et Marnix Jacques Pieters (Belgique).
La Conférence des Etats Parties élit tous les deux ans une partie des membres du STAB en tenant dûment compte des principes de répartition géographique équitable, de rotation et de représentation des genres.
A l’occasion de la présente réunion, les mandats de six membres du STAB prennent fin et de nouveaux représentants doivent être élus pour occuper les sièges vacants.
Les membres du STAB dont le mandat court jusqu’en 2023 sont les suivants : Barbara Davidde Petriaggi (Italie), Auron Tare (Albanie), Kalin Dimitrov (Bulgarie), Andrej Gaspari (Slovénie), Abner Alberda (Panama), Emmanuel Adeniyi Odekanyin (Nigeria), Lesa la Grange (Afrique du Sud), Emad Khalil (Egypte), Barbara Davidde Petriaggi (Italie), Auron Tare (Albanie), Kalin Dimitrov (Bulgarie), Andrej Gaspari (Slovénie), Abner Alberda (Panama), Emmanuel Adeniyi Odekanyin (Nigeria), Lesa la Grange (Afrique du Sud) et Emad Khalil (Egypte).
Le Conseil consultatif scientifique et technique est un organe de 14 experts élus par la Conférence des Etats parties. Il fournit des conseils à la Conférence des Etats parties dans les domaines techniques liés à la mise en œuvre de la Convention de 2001.
Le STAB évalue le respect des Règles de l’Annexe de la Convention dans toutes les activités visant le patrimoine culturel subaquatique. Il contribue également à fournir des capacités, à élaborer des plans d’action nationaux et à orienter les Etats parties dans le processus de mise en œuvre.
Les Etats qui manquent d’archéologues subaquatique, mais qui rencontrent des problèmes liés aux découvertes fortuites, à la chasse au trésor, aux doutes scientifiques, etc. peuvent faire appel au Conseil Consultatif scientifique et technique pour obtenir de l’aide.