La Tunisie remboursera, selon le Budget de l’Etat pour l’année 2021, le principal de la dette publique de 9 prêts. Il s’agit des bons du Trésor assimilables (BTA – ligne janvier 2021) d’une valeur de 700,5 millions de dinars, et d’une tranche de la souscription qatari en avril 2021, d’un montant de 250 millions dollars (soit l’équivalent de 681 MDT).
Parmi les prêts qui seront remboursés par la Tunisie figurent des BTA (ligne juin 2021) pour un montant de 425 MDT et deux emprunts obligataires avec la garantie des Etats-Unis d’Amérique pour des montants égaux de 500 millions dollars, pour les mois de juillet 2021 et août 2021.
La Tunisie assurera, également, le remboursement des tranches de prêt en devises pour des montants de 203 millions d’euros (environ 669 MDT) et 52 millions de dollars (141,38 MDT) et une tranche de l’emprunt obligataire national pour un montant de 166,6 millions de dinars et des bons du Trésor à court terme (2,435 milliards de dinars).
Selon les prévisions, les intérêts de la dette publique qui seront remboursés, en 2021, s’élèvent à environ 4,2 milliards de dinars (2,42 milliards de dinars intérêts de la dette intérieure et 1,8 milliard de dinars intérêts de la dette extérieure), enregistrant ainsi une baisse de 2,2% par rapport l’année 2020.
Le service de la dette est impacté par le taux de change du dinar par rapport aux principales devises (dollar, euro, yen japonais..), sachant que l’euro représente 54,9% de la dette tunisienne contre 22,3% pour le dollar.
L’encours de la dette extérieure à moyen et long terme devra atteindre 85,142 MDT, en 2021, contre 78,202 MDT en 2020, tandis que le service de la dette extérieure à moyen et long terme se situera à 10,704 milliards de dinars en 2021, contre 8,432 milliards de dinars en 2020, soit une augmentation de 27%.
En 2021, le service de la dette représente un maillon important de série de pressions qui a débuté depuis l’année 2017 et se poursuivra probablement jusqu’en 2025, en raison de remboursement par annuité des emprunts obligataires, à l’exception l’année 2018.