Le Général de division, Andrew M. Rohling, Commandant général adjoint pour l’Afrique et commandant de l’unité opérationnelle de l’armée des Etats-Unis pour l’Europe méridionale, Afrique, a donné, jeudi, un point de presse par téléphone depuis le Texas (USA) au cours duquel il a évoqué l’exercice “African Lion 21” et affirmé l’engagement des Etats-Unis en faveur de la stabilité régionale en Afrique du Nord.
L’agence Tunis-Afrique-Presse a participé à cette conférence de presse.
L’exercice “African Lion 21” est le plus important et le plus complexe à ce jour, étant donné que 8000 militaires de 8 pays différents ont participé directement à cet exercice et que 15 autres ont observé l’entraînement avec la possibilité de se joindre à l’African Lion 22, a déclaré Andrew M. Rohling.
“Une multitude d’exercices à travers la Tunisie et le Maroc, effectués en mer, terre et air, ont été menés au cours des deux dernières semaines, renforçant la préparation et l’interopérabilité de l’équipe conjointe et multinationale”, a indiqué le responsable.
S’agissant de la participation de la Tunisie à cet exercice, le responsable américain a précisé que la Tunisie avait choisi de faire partie de l’African Lion 21, comme elle avait participé par le passé à de multiples autres African Lions.
“La Tunisie reste un allié important des Etats-Unis avec un partenariat solide; j’ai visité la Tunisie dans le cadre de l’African Lion 21 et remarqué l’engagement des militaires tunisiens à l’exercice et au maintien de la stabilité et la sécurité sur le continent africain”, a-t-il déclaré, en réponse à une question de la TAP.
“La Tunisie est un grand partenaire, non seulement pour les Etats-Unis, mais aussi pour l’ensemble du continent africain. Elle a été et le sera à l’avenir dans le cadre de l’African Lion”, a-t-il ajouté.
African Lion 21 est un exercice multi-domaines, multi-composants et multinational menée par l’US Africa Command avec des alliés et des partenaires africains au Maroc, en Tunisie, au Sénégal et dans les mers environnantes du 7 au 18 juin, et vise à renforcer la capacité des Etats-Unis et des pays partenaires à promouvoir la stabilité régionale et à soutenir l’interopérabilité.