“La Tunisie pourrait devenir une force d’attraction pour l’investissement et le commerce en Afrique”, en tirant profit de son infrastructure de qualité et de ses avancées dans le domaine numérique et en développant les énergies renouvelables. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 25 juin 2021, Ini Urua, vice-président principal des relations avec les pays à la Société financière africaine (AFC), une des institutions financières panafricaines de développement multilatéral qui prennent part à la 4e édition de la Conférence internationale sur le financement de l’investissement et du commerce en Afrique (FITA).
Dans une déclaration à l’Agence TAP, en marge de cette conférence qui se tient dans la capitale, du 24 au 26 juin, Urua a mis l’accent sur la position géographique stratégique de la Tunisie, pour favoriser le commerce et l’investissement triangulaire entre les pays européens et africains. Il a également fait l’éloge l’infrastructure du pays, déclarant que “par rapport à d’autres nations africaines, l’infrastructure de la Tunisie est de qualité”, mais le pays peut tirer profit de l’énergie solaire “pour augmenter sa production d’électricité”.
Pour lui, la Tunisie est appelée à promouvoir davantage les investissements dans les énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire, ce qui est à même de l’aider “à réduire sa facture d’électricité.”
Urua a souligné l’importance de la transformation numérique au XXIe siècle, précisant que “la Tunisie en tire le meilleur parti dans les secteurs bancaire et commercial.”
Evoquant la pandémie de Covid-19 et de ses répercussions sur les économies mondiales, le directeur adjoint a souligné que “tous les pays d’Afrique souffrent et que la Tunisie ne fait pas exception”.
Cette 4ème édition de la FITA a permis de partager des idées et des points de vue sur plusieurs questions qui constituent un défi pour le continent africain, a souligné le responsable. Elle représente un espace d’opportunités et de rencontres entre opérateurs économiques, organismes panafricains de développement économique, banquiers, capital-risqueur, fonds d’investissement et des experts financiers.
Il s’agit également d’un espace d’échanges pour les banques tunisiennes et leurs homologues panafricains pour faciliter l’accès aux services financiers en Afrique.