Le Prix du public des internautes qui se sont exprimés sur le groupe Facebook a récompensé le film tunisien “Poussières d’Etoiles” de Mirvet Medini Kammoun qui a devancé de très peu “BRISES: BEYROUTH 6.07” de Carol Mansour (Liban), et ce, dans le palmarès de la 16ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG) qui s’est tenue du 21 au 27 juin 2021.
” Poussières d’Etoiles” de Mirvet Médini Kammoun, une fiction de 24 mn ( production tunisienne de 2021) a été sélectionnée parmi quatorze films de fiction et documentaires qui ont été accessibles en ligne, du 21 au 27 juin, sur le site du Fifog.
Mirvet Médini Kammoun, docteur en Arts et Sciences des arts (Sorbonne Paris 1,2009) et Maître-assistant à l’ESAC (Tunisie), est une réalisatrice, auteure et universitaire.
Elle participe à plusieurs colloques en Tunisie, en France et aux Etats-Unis d’Amérique. Elle sort son premier livre “Youssef Chahine, caméra de tous les combats” en 2010. En 2014, elle signe son premier court métrage “Nejma”, sélectionné et primé au 3rd Mumbai Shorts International Film Festival.
En 2017, elle sort son deuxième court métrage “Noces d’Epines” présenté en compétition officielle dans plusieurs festivals internationaux dont Aswan International Woman film festival 2018, Festival International des films des jeunes Meknes 2018, Festival International du film oriental de Genève FIFOGv2018, International Filmmor women’s Film Festival (Turquie) et Festival du film arabe de Fameck.
Le film reçoit le grand prix du jury international du court métrage au FESTICAB 2018. En 2021, elle sort son troisième court métrage “Poussières d’étoiles” présenté en première internationale à Malmo Arab Film festival.
Cette année, le FIFOG a présenté 50 films en provenance de 20 pays d’Orient et d’Occident, qui célèbrent l’Espoir et replacent la culture et le cinéma à leur juste place dans les sociétés. Placée sous le patronage de la Commission suisse pour l’UNESCO, cette 16ème édition a valorisé les films de jeunes réalisateurs et réalisatrices, ainsi que ceux donnant une perception positive de la vie.
A travers des fictions et des documentaires, les réalisatrices et les réalisateurs ont présenté leur vision progressiste du monde et exprimé leur espoir de voir des lendemains meilleurs. En ces temps de pessimisme et de violence, ces films sont des bouffées d’oxygène d’un monde qui suffoque à cause de la crise de la Covid-19.