Le groupement DTA, bureau d’études spécialisé dans les infrastructures de transport terrestres, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires, a annoncé mercredi, avoir engagé une étude de pré-faisabilité pour la mise en place d’un Système de “Bus rapide transit” (BRT) dans le Grand Tunis, avec une 1e tranche opérationnelle pour la desserte des Berges du lac de Tunis.
L’étude de pré-faisabilité commandée par l’ITES (Institut tunisien des études stratégiques) et Tunisian Smart Cities, porte notamment, sur l’examen des initiatives pour le déploiement d’un système de Bus Rapide Transit (BRT) sur l’ensemble de la Capitale avec une expérience pilote, qui sera menée aux Berges du Lac, le premier périmètre smart de la capitale.
L’objectif est de rendre tout le secteur du Grand-Tunis accessible dans des conditions de transport dignes, selon un communiqué publié par l’ITES.
La nouvelle ligne de transport propre sur les Berges du lac devrait reprendre dans sa majorité, la ligne de Bus existante ” 28D ” qui devient inadaptée par rapport au besoin actuel et futur de cette partie de ville en pleine croissance. Les infrastructures du projet comprennent un couloir distinct de 15 km pour les bus pouvant accueillir des pistes pour deux roues et 17 stations, dont 4 pôles d’échanges et un parc de 80 bus.
Selon les estimations, le temps de trajet devrait être réduit à 18 minutes au lieu de 58 minutes actuellement (temps écoulé par le système de bus existant). De plus, le déploiement d’un système de BRT est beaucoup moins coûteux qu’un système sur rails.
Selon les estimations, le coût du projet devrait être de 30 à 40% moins cher qu’une solution tramway, selon la même source.
Les concepteurs du projet espèrent, à travers une première ligne de bus rapide censée relier le centre-ville de Tunis aux Berges du Lac Nord et la Goulette/El Kram, satisfaire la demande croissante de transport sur cette zone et offrir une alternative plus propre et attractive aux transports dans la capitale.
Selon la Banque mondiale, la décarbonation des transports d’une manière stratégique, systémique et coordonnée permettra, non seulement d’améliorer la qualité de vie du citoyen, mais aussi de renforcer la compétitivité des villes à travers la création de nouvelles opportunités, notamment pour les personnes à faible revenu.
Le transport est le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre. Il est responsable aujourd’hui d’environ 24% des émissions mondiales. Ce chiffre est susceptible d’atteindre 60% en 2050. “.
S’ajoutent au BRT, la mobilité électrique, le renforcement de la sécurité routière et la limitation de la vitesse pour la création des zones cyclables et piétonnes et l’amélioration de la réglementation pour les exportations des voitures d’occasion vers les pays en développement “.