Programmé depuis plus d’une dizaine d’années, le pont fixe de Bizerte, tout comme les grands projets, tarde à voir le jour, avec comme corollaire des surcoûts énormes. En effet, estimé à 700 millions de dinars (MDT) initialement, le coût global s’élèverait désormais à 750 MDT; il est financé par la Banque européenne de l’investissement (BEI) et la Banque africaine de développement (BAD).
Le dépouillement des offres pour la pré-qualification des entreprises pour la réalisation du viaduc principal (lot 2) devrait avoir lieu, selon le ministère de l’Equipement, après le 30 juillet 2021… Ce lot 2 concerne le pont principal qui se prolonge sur 2,1 Km avec une hauteur de 56 mètres surplombant la surface de la mer.
Apparemment, pour calmer les esprits, le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Infrastructure, Kamel Doukh, s’est déplacé, mi-juillet 2021, à Bizerte, pour annoncer le démarrage, en 2022, des travaux des lots 1 et 3 du projet.
Ces lots, qui pourraient être effectués par des entreprises tunisiennes, portent sur la réalisation de routes de liaison nord et sud du pont principal – c’est une route express qui s’étend sur une longueur de 4,7 Km côté sud. Elle sera dotée de trois échangeurs; le tronçon nord s’étend, lui, sur 2,7 km…
Les travaux seront axés sur l’aménagement et le bitumage de 14 km de routes, en les équipant d’éclairage public, et d’assainissement moyennant 7 MDT.
ABS