Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a souligné mardi 3 août 2021 que la centrale syndicale réclame essentiellement l’élaboration d’une feuille de route et la formation d’un gouvernement en tant que garanties constitutionnelles.
En marge de la réunion exceptionnelle de la commission tenue à Hammamet, Tahri indique que la Tunisie ne peut pas attendre 30 jours pour la formation d’un gouvernement dans un contexte marqué par la crise sanitaire, la prochaine rentrée scolaire et la saison agricole, outre les dossiers cumulés relatifs à l’endettement, la gestion du budget et la préparation du budget de l’Etat nécessitant, selon ses propos …
Cité par l’agence TAP, Tahri a ajouté que cette réunion sera consacrée à la présentation de la feuille de route élaborée par l’UGTT qui sera présentée au prochain gouvernement et qui comporte des visions sur le gouvernement en rapport avec la Constitution et des mesures urgentes pour les secteurs de la justice, l’économie, la santé et social.
Il précise que la feuille de route de l’UGTT comprend deux axes. Le premier concerne les mesures exceptionnelles urgentes et rapides dont notamment la formation du gouvernement; le second est lié aux mesures qui doivent s’appliquer à moyen terme intéressant le régime politique et les questions liées à la Constitution, les élections, le référendum, la loi électorale, l’audit des finances publiques et l’endettement, a-t-il détaillé.
A travers ces propos, on peut être sûr que la Tunisie est mal partie à partir du moment où un syndicat élabore un programme politique pour le pays. De ce point de vue, on se demande si l’UGTT est un syndicat au sens classique ou bien un parti politique, ou les deux à la fois.