Le Centre national du Cinéma et de l’Image (CNCI) a annoncé, lundi, une liste de six projets de films, cinq fictions et un documentaire, qui seront financés par le Fonds d’aide à la coproduction d’œuvres cinématographiques franco-tunisiennes, session 2021.
Ces projets films ont été sélectionnés au terme des travaux de la Commission du Fonds d’aide à la coproduction d’oeuvres cinématographiques franco-tunisiennes. Ils sont retenus dans le cadre d’un appel à projets, aux producteurs tunisiens et français, lancé en mars dernier par le CNCI et le CNC (Centre national du Cinéma et de l’image animée, France).
Il s’agit du cinquième appel à projets des deux institutions qui ont renouvelé le fonds bilatéral pour une durée de 3 ans (2020-2022). Une enveloppe globale du fonds est fixée à 300 000 € pour l’année 2021 du côté français (CNC) et à 400 000 dinars du côté tunisien (CNCI).
Le Fonds bilatéral d’aide à la coproduction d’œuvres cinématographiques tuniso-françaises a été instauré entre le CNCI et le CNC en 2017 pour une durée de trois ans. Il est destiné à accorder des subventions non remboursables à des projets d’œuvres cinématographiques entrant dans le cadre de l’accord cinématographique bilatéral, conclu le 16 novembre 1994 entre la Tunisie et la France.
Voici la liste complète des œuvres sélectionnées, avec mention du titre, du nom réalisateur, des sociétés de production (tunisienne et française) et du montant alloué pour chaque producteur :
Films de Fiction
– ” Aicha “, réalisé par Mehdi Barsaoui, Cinétéléfilms (66 000 dinars), Dolce Vita Films (60 000 euros)
– ” Le Pont “, réalisé par Walid Mattar, Fakroun Productions (66 000 dinars), Barney Production (45 000 euros)
– ” Je m’appelle Clara ” réalisé par Sarra Abidi, Synergy productions (99 000 dinars) et Black Boat Pictures (55 000 euros)
– ” Aicha ” réalisé par Mehdi Ben Attia, Guru Productions (82 000 dinars) et Gladys Glover (60 000 euros)
– ” Le cœur au ventre “, réalisé par Sakia Waledisch, Instinct Bleu (82 000 dinars), Marabout Films (45 000 euros)
Film Documentaire :
” Soudan, retiens les chants qui s’effondrent ” réalisé par Hind Meddeb, My Way Productions (17 000 dinars) et Echo Film (35 000 euros)