Les participants à un colloque virtuel sur ” La participation des femmes arabes à la vie politique ” organisé à l’initiative de l’Union nationale des femmes tunisiennes (UNFT) ont unanimement convenu qu’un nombre d’obstacles entravent la participation des femmes arabes à la vie politique, malgré leur compétences qui leur permettent d’accéder à des postes de décision.
La présidente de l’Union nationale des femmes tunisiennes, Radhia Jerbi, a dans ce contexte souligné que la participation des femmes à la vie politique dans la région du monde arabe reste en deçà des attentes, formant l’espoir que le prochain gouvernement consacre le principe de la parité.
De son côté, la secrétaire générale adjointe de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Naima Hammami, a affirmé que les femmes arabes sont aujourd’hui absentes de la scène politique dans la région arabe, notant la variation du taux de présence et de participation des femmes à la vie politique en Tunisie et dans les pays arabes.
Hammami a estimé que la participation des femmes aux gouvernements successifs après la révolution a connu une baisse, accompagnée d’une faible d’une faible représentativité des femmes dans les partis politiques y compris dans les partis progressistes et de gauche.