L’Organisation de défense du consommateur (ODC) affirme avoir reçu de nombreuses plaintes de familles d’étudiants qui ont eu recours à des cabinets d’intermédiation pour inscrire leurs enfants dans des établissements d’enseignement supérieur à l’étranger. C’est ce que révèle, dans une déclaration à la TAP, vendredi 3 septembre, la vice-présidente de l’Organisation, Thouraya Tabassi.
Selon elle, certains bureaux ne respectent pas le cahier des charges établi par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Elle ajoute que certains lauréats au baccalauréat n’ont pas pu obtenir une filière qui corresponde à leur profil en raison de la distinction d’un nombre inattendu d’élèves à cet examen, ce qui a poussé certaines familles à recourir à ces bureaux dans l’espoir d’inscrire leurs enfants dans des universités prestigieuses à l’étranger.
Seul hic, le suivi de l’étudiant et de ses conditions de vie dans le pays d’accueil est quasi inexistant selon les parents qui ont accusé les cabinets d’intermédiation d’escroquerie.
Certains étudiants ont été inscrits dans des établissements universitaires non reconnus par le ministère tunisien de l’Enseignement supérieur (le certificat obtenu ne sera pas homologué). D’autres se sont retrouvés dans la rue en l’absence d’un logement que les bureaux se sont engagés à garantir.
Tabassi a souligné la nécessité de recourir à des cabinets d’intermédiation autorisés par le ministère de l’Enseignement supérieur pour éviter les mauvaises surprises.