Riadh Daghfous, membre du Comité scientifique de lutte contre le coronavirus et directeur général du Centre national de pharmacovigilance, a confirmé que 78 enfants des gouvernorats de Kébili et de Gafsa, âgés de 15 à 17 ans, ont reçu des doses concentrées de vaccination type Pfizer au cours de la troisième journée nationale de vaccination intensive, dimanche 29 août 2021. Mais il rassure en disant que “ces prises ne présentent aucun danger pour leur santé”.
C’est un incident qui s’est produit par erreur, puisque 61 enfants de Kébili et 17 enfants de Gafsa o, explique-t-il, alors qu’il était interrogé par les journalistes de l’agence TAP.
Selon Daghfous, recevoir des doses concentrées de vaccination Pfizer ne présente aucun danger pour la santé humaine, y compris les enfants, car de nombreuses personnes ont été vaccinées avec des doses concentrées lors d’essais cliniques menés par les laboratoires Pfizer sans l’apparition d’aucun effet secondaire ou même une efficacité supplémentaire sur eux, ce qui les a poussés à choisir de réduire ces doses pour en fournir davantage.
Et d’expliciter : la vaccination consiste en un composant de base auquel une solution est ajoutée, mais le doublement de la quantité de la solution peut provoquer dans certains cas une allergie, notamment une éruption cutanée ou un évanouissement. Il a souligné que de nombreux pays à travers le monde sont tombés dans cette situation et l’erreur s’est produite à plusieurs reprises sans aucun danger.
Concernant les effets secondaires apparus sur les enfants touchés par cette erreur, qui sont la fièvre, la fatigue, les douleurs articulaires et au niveau de la cage thoracique, Daghfous a souligné qu’il s’agit d’effets secondaires normaux et bien connus qui accompagnent souvent la vaccination anti-Coronavirus.
Dans ce contexte, ” les enfants concernés sont sous surveillance et leur santé est très bonne “, pour le moment en tout cas, ajoutant que des symptômes graves apparaissent généralement au cours des trois premiers jours de vaccination, et que les jours écoulés depuis qu’ils ont été vaccinés est un bon indicateur.
Daghfous a souligné qu’une correspondance a été adressé aux laboratoires Pfizer concernant la vaccination ou non des enfants concernés avec une deuxième dose de la vaccination Pfizer.
Il semblerait que des parents de la délégation de Souk al-Ahad aient l’intention de déposer une plainte, mardi 7 septembre, auprès du délégué de la protection de l’enfance et du tribunal de première instance de Kébili, au sujet de leurs enfants ayant reçu des doses supérieures à la normale lors de la journée nationale intensive de vaccination, qui a été organisée le dimanche 29 août, au Centre de vaccination de l’Institut Ibn Al-Haytham.